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Gwen creation

Une journée ordinaire ?

suite de la soirée

Vers six heures, Julie réveille Emilie, lui fait signe de sortir de la chambre sans réveiller Madame. Elles s’habillent sans bruit et se rendent à la cuisine.

- Le samedi Madame se lève vers 9 heures. Il faut que tout soit prêt. Aide moi on va faire du pain et des croissants. Tu sais faire ?

- Non.

- Bon je vais t’apprendre. On ira se laver le temps que la pâte monte, et ensuite au four.

Emilie suit les instructions de Julie. Suite aux évènements de la nuit, elle n’ose pas parler ou même la regarder. Julie rompt le silence.

- Emilie, je ne t’en veux pas pour cette nuit.

- Merci. Ça arrive souvent ?

- Non c’est la première fois. J’ai dû faire quelque chose qui la vraiment contrarier. Mais quoi ? Tu as une idée ?

- Désolé, je ne sais pas.

- Et toi tu as aimé cette nuit ?

- Oui. Ce fut une des plus belles nuits de ma vie. Pas pour toi je suppose. Que puis-je faire pour rattraper cette mauvaise nuit ?

- >Aide-moi seulement à cuisiner.

Avec un peu d’avance, une bonne odeur de pain frais emplit la maison. Sur la table un copieux petit déjeuner est dressé. Les filles sont propres, maquillées et en tenue sexy. Elles en profitent pour bavarder et mieux se connaitre. La cloche tinte. Les filles retournent dans la chambre de Diane. Julie se glisse sous les couvertures pour soulager la vessie de Madame et lui donner son premier orgasme de la journée. Sur demande, Emilie s’approche de Diane et s’occupa de sa poitrine. L’orgasme passé, Julie se retire dans la salle de bain. Emilie aide Diane à s’habiller. Le petit déjeuné fini, Diane s’installe dans le salon, jambes sur le repose pieds et fait signe aux filles. Elles s’installent, chacune à un pied pour le chérir et l’adorer. Les bouches des filles occupées, Diane partage ses réflexions de la nuit et explique la raison de son attitude vis-à-vis de Julie. Une fois son monologue terminée, elle libère les filles de de leur service pour une discussion à trois. Comme à son habitude, Emilie écoute, observe et analyse. Julie commence, les larmes au coin des yeux.

- Vous êtes en colère contre moi ?

D’après toi ?

- Vous ne voulez plus de moi et Emilie va me remplacer.

- Que me proposes-tu pour que je te garde ?

- Je vous promets de ne plus jamais vous manipuler et je ferais tout ce que vous me demanderez maitresse. S’il vous plait, gardez-moi. Je vous aime Maitresse.

Julie pleure sans retenue. Sa détresse bouleverse Diane mais n’en laisse rien paraitre.

- Emilie, ton avis ?

- Julie vous aime. C’est évident. Sa façon d’aimer, tout comme moi est de servir. Le stade ultime de notre servitude est la soumission totale. C’est notre nature. Vous nous reprochez de vous manipuler pour faire de vous notre maitresse. Par contre, votre rôle de maitresse, servie comme une reine par deux soumises, vous convient. Avec tout le respect que je vous dois, Madame, vous semblez être en colère contre la réalité de la relation soumission domination ainsi que contre vous-même. Vous réalisez que vous n’êtes pas la dominante absolue que vous imaginiez être. Je ne crois pas que vous voulez vous séparer de Julie. Bien que sincère, la promesse de Julie ne tiendra que si vous la renvoyez car c’est dans sa nature de faire de vous une reine et de vous servir. Elle ne peut aimer autrement. En fait, Julie ne vous a pas vraiment manipulée. Elle vous a aidé à révéler votre nature profonde.

Julie regarde Emilie stupéfaite, ne sachant que penser. Intérieurement Diane apprécie. Les discutions à venir avec Emilie seront savoureuses.

-              Tu arrives à la même conclusion que moi. Je choisis donc volontairement de me mettre au service de votre besoin de soumission. Je choisis d’être votre maitresse.

Diane s’approche de Julie et lui prend les mains.

- Je suis heureuse de vivre avec toi, continue d’être toi-même. Si tu as de nouvelles idées, tu peux me les faire découvrir.

Elle tire l’asiatique vers elle et l’embrasse tendrement la bouche.

- Comment as-tu vécu cette nuit.

- Je me suis sentie votre soumise comme jamais avant, Madame.

- Tu as aimé ?

- Je crois que oui Madame.

Après quelques semaines, Emilie s’installe chez Diane.

Auteur:Didier

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